Stage amazone au club le 20 et 21 octobre

L'origine de la monte Amazone :

La monte en amazone trouve son origine en Europe au moyen âge. Les femmes utilisaient alors le cheval, seul moyen de locomotion. Le port de robe longue et le respect de la bienséance, imposât aux femmes l’utilisation du cheval en montant les deux jambes du même côté. Au tout début, elles utilisaient une sambue, c'est-à-dire un petit fauteuil totalement perpendiculaire au sens du déplacement du cheval, mais ce dispositif ne permettait que le déplacement au pas ou à l’amble. Entre le 13 et le 18è siècle, sous l’impulsion d’une utilisation plus sportive dans le cadre de la chasse à courre, la selle d’amazone connue plusieurs évolutions. Toutefois, il fallu attendre 1836 et l’invention de la 3e fourche (dite mobile) par le français Jules Pellier, pour que l’équitation en amazone deviennent la monte moderne que nous connaissons aujourd’hui, et permettent à la cavalière de pratiquer aux 3 allures, mais aussi à l’obstacle et sur des exercices de haute école, notamment dans des spectacles équestres.

Après une petite récession de la pratique au 20e siècle, entre les deux guerres, les chevaux des amazones ayant été réquisitionnés pour subir un triste destin, la monte connait un nouvel essor depuis 1970.

A ce jour, et selon le règlement fédéral, les amazones peuvent s’engager en compétition de Dressage club, amateur et pro, Hunter Club et Amateur 3 et 2, TREC Club, Camargue, CCE Club 2 et CSO indices 4, 3, 2 des divisions Club, Poney et Amateur.

Alors à la question que tout le monde se pose, oui, une amazone peut sauter sans problème, le record du monde étant détenu par Suzane Oakes à 2m08 sur un mur.

Pour sauter, l’amazone, ne prend pas appui sur son étrier mais sur sa cuisse droite et veille à rester dans l’axe.

Sur le plat, il est possible de réaliser tous les airs de haute-école, et de dérouler les reprises du plus haut niveau.

Par conséquent, il est possible de tout faire en amazone, et il est possible de monter ainsi tous types de chevaux, poneys et ânes.

PS, les hommes, et surtout les moniteurs et instructeurs, sont invités à essayer au moins une fois, pour pouvoir enseigner la monte à leur élève, tel que le faisait d’ailleurs les grands maitres, qui dresser les chevaux des dames pratiquant dans leurs manèges. Humour - Le port de la jupe lors d’initiation n’est pas obligatoire…